[A lire _ pour plonger dans l’atmosphère glaçante d’un grand chef d’oeuvre]
Pourquoi faut-il absolument lire ce roman ?
Ce livre est dingue. Oui, dingue. Comme Rebecca qui sous ses airs de femme parfaite cache une tout autre personnalité. Cachait devrais-je dire, puisque Rebecca est morte. Noyée.
Elle, si intelligente, si sûre d’elle, si séduisante, tant adulée. Plouf, engloutie par la mer. C’est idiot, elle avait tout pour elle en plus : un époux aimant, Max de Winter, et surtout elle avait Manderley. Ce domaine élégant où se tenaient les fêtes les plus somptueuses.
Un an après le drame, Max part noyer sa peine dans les eaux de la Méditerranée où il fait la rencontre d’une jeune fille. Son innocence l’aide à relever la tête. Entre eux deux naît une complicité. À tel point qu’il l’arrache des griffes de sa patronne et lui propose de l’épouser. Timide et amoureuse, elle dit oui.
Il la ramène à Manderley, et là commence la désillusion. Personne ne veut ici de cette seconde épouse inexpérimentée. Cette pâle figure qui marche dans l’ombre de Rebecca ne lui arrive pas à la cheville. Elle est rejetée voire manipulée. À commencer par la gouvernante Mme Danvers qui voue un culte à la défunte et n’hésite pas à se jouer de la nouvelle maîtresse de maison.
Mon avis sur ce livre
Le début un peu long laisse à penser que c’est un roman contemplatif sur les liens amoureux qui se tissent entre les époux. PAS.DU.TOUT.
C’est un roman noir qui va gratter en profondeur sous la couche des apparences. Il explore la psychologie des êtres malmenés. Daphné du Maurier explore avec brio l’intimité du couple avec ses non-dits, la folie, trahison, manipulation et les secrets bien gardés.
Qui n’a pas lu Rebecca DOIT lire ce chef d’oeuvre.
Je répète ce livre est dingue.
J’espère que Rebecca est dans toutes les bibliothèques. Sinon, qu’attendez vous ? 😉
À propos du livre
640 pages aux éditions Livre de poche | Paru en 1938 en anglais | Traduit en 1939 en français
