[A lire _ pour découvrir une grande épopée moyenâgeuse]
De quoi parle ce roman ?
Au centre de l’histoire : 7 personnages.
Tom, le bâtisseur passionné
Philip, le prieur au bon fond
Aliena, l’innocente beauté
William, le terrible chevalier
Waleran, l’assoiffé de pouvoir
Ellen, la femme insoumise
Jack, le fils brillant
Sept personnages dont les chemins se croisent au coeur du Moyen-âge. Des liens se créent quand d’autres se dénouent au gré des pages. Attisant la haine des uns, l’amour des autres. Une Histoire. Des histoires. Imbriquées les unes dans les autres. Follett nous entraîne dans une grande aventure qui lui permet de peindre une fresque de l’Angleterre du XIIè siècle sous toutes ses coutures.
Le point de départ :
Tom devait bâtir une demeure pour le jeune William et sa future femme Aliena ; mais comme cette dernière refuse d’épouser son prétendant, la construction est abandonnée. Face à ce rejet, William mûrit un projet de vengeance contre sa belle. Tom se retrouve donc sans travail, sans le sous, et croise sur sa route le prieur Philip. Ce dernier se rend chez Waleran, lequel complote pour atteindre les hautes sphères du pouvoir. Et ça continue crescendo jusqu’à ce que tous les protagonistes finissent par se lier de façon inextricable.
Mon avis sur ce livre
Qu’on se le dise tout de suite : le début est long.
Il faut plus de 150 pages avant qu’il y ait un peu d’action. Puis peu à peu ça s’accélère et tout s’enchaîne. Guerres, rebondissements, retournements de situation… ça ne s’arrête plus. C’est presque trop parfois ; mais en tout cas on ne s’ennuie pas. Le récit souffre de quelques longueurs dans les descriptions qui ralentissent un peu le rythme de la narration. Une chose est sûre : au bout des mille pages que comporte ce livre, on finit indéniablement par s’attacher aux personnages et à avoir du mal à les quitter. Pour conclure, ce roman est bien, très bien. J’en attendais toutefois un peu plus, mais je n’arrive pas à mettre les mots sur ce qui m’a manqué pour le qualifier de chef d’oeuvre.
Pourquoi le lire ?
- Pour la plongée immersive au coeur du Moyen Age.
- Pour la précision avec laquelle Ken Follett raconte la construction d’une cathédrale
A éviter si…
- Les pavés vous font horreur : un peu plus de 1000 pages ici. Et ce n’est que le premier volet d’une trilogie.
À propos du livre
1050 pages (ne prenez pas peur !) | Paru en 1989 en anglais | Traduit en 1990 en français
